Le célèbre photographe aérien et de conservation Daniel Beltrá a vu sa part des effets du réchauffement climatique. Pendant plus de deux décennies, le travail de Beltrá l'a conduit sur les sept continents, y compris plusieurs expéditions en Amazonie brésilienne, dans l'Arctique, dans les océans Austral et dans les champs de glace de Patagonie. Son travail sur la marée noire du Golfe en 2010 lui a valu beaucoup d'attention, notamment le Wildlife Photographer of the Year Award du London Natural History Museum et le International Photographer of the Year Award de la Lucie Foundation.
Ses entreprises les plus récentes l'ont conduit en Islande et au Groenland, où il a de nouveau photographié le terrain depuis un petit avion. Le Groenland, recouvert à 80% de glace, était un endroit logique pour Beltrá pour poursuivre son projet de glace. Planant au-dessus du sol, il a capturé la fonte des calottes glaciaires, révélant des photographies majestueuses de la glace alors qu'elle fusionne avec l'eau. Le paysage scintille de blancs et de bleus, fondant sous les débris de cendres volcaniques.
Ce résidu corrosif tranche à travers la glace, créant des motifs en noir et blanc qui, d'en haut, sont extraordinaires mais provoquent en fait la séparation et l'effritement des calottes glaciaires. L'Islande est géographiquement différente, peuplée de geysers, de montagnes et de volcans. D'en haut, Beltrá nous montre la fonte des glaciers, alors que l'eau se précipite enveloppant les îles, les rochers et la terre. Le lichen, un organisme qui apparaît à partir d'algues, ajoute une lueur jaune qui séduit l'œil. Pourtant, comme le Groenland, les deux pays souffrent des effets des gaz à effet de serre et d'autres polluants. Texte via la galerie Edelman
